Alors que les élections communales se déroulaient le 13 octobre, Notélé proposait un débat politique entre les grandes têtes de chaque liste électorale. Au programme, plusieurs thèmes abordés, comme celui de la sécurité, les travaux, mais également du logement. Ce dernier semble d’ailleurs être un point clé de chaque parti représenté par Paul-Olivier Delannois (PS), Coralie Ladavid (ECOLO), Marie-Christine Marghem (MR), Benjamin Brotcorne (Les Engagés) et Éléonore van den Bogaert (PTB).

Logements sociaux : Point clé de toutes les listes

40 logements sociaux créés, c’est le résultat d’une politique d’accès au logement pour tous, mise en place par Coralie Ladavid, échevine de ce domaine. Ce résultat est dû à une pression émise sur chaque nouveau projet de construction. Pour tout projet de minimum 10 logements, 10% d’entre eux doivent être destiné aux ménages à revenus modérés. Si tout le monde autour de la table adhère à la construction de logements sociaux, les chiffres diffèrent selon les partis. Le PTB veut que ce pourcentage soit poussé à 25%, tandis que les socialistes avancent plus un objectif de 200 nouveaux logements pour les 6 prochaines années.

La Dorcas prête à accueillir 250 familles

Si la ville souhaite lutter contre l’exode de sa population, elle va devoir créer de nouveaux hébergements. L’un des principaux projets est la création de 250 appartements sur le site de la Dorcas. Paul-Olivier Delannois, à la base du projet, est évidemment pour. Benjamin Brotcorne et Marie-Christine Marghem, représentant respectivement Les Engagés et le MR ne sont pas opposés mais émettent plus de réserve. Les futurs habitants auront des problèmes de mobilité qu’il faudra tenter de régler. Le parti ECOLO est d’ailleurs bien plus radical concernant ce problème, au point d’être opposé à la création de cette résidence. Pour eux, le projet imaginé par les constructeurs ne permettra pas aux futurs habitants de vivre dans un habitat aux normes espérées.

La vente de vieux bâtiments, une solution audible ?

Une solution sur la table pour lutter contre le manque de logements, c’est la remise en état de certains bâtiments se situant en ville. Cependant, pour ne pas prendre en charge le coût des travaux, l’hypothèse d’une vente de ces bâtiments appartenant à la ville est envisagée. Cette proposition semble d’ailleurs convenir à la majorité des parties, sauf le PTB qui est bien plus intéressé par l’optique d’aménager soi-même l’intégralité des bâtiments pouvant accueillir des locataires ou propriétaires.